Eclairage public : les vandales dans l’ombre

Grâce aux stratégies mises en œuvre par la Cud, Douala retrouve progressivement la lumière, malgré la poursuite d’actes de vandalisme.

L’amélioration de l’éclairage public est patente à Douala, bien qu’elle reste à parfaire. Après plusieurs mois dans le noir, plusieurs zones de la capitale économique brillent aujourd’hui de mille feux une fois la nuit tombée. Si une bonne partie de la ville bénéficie de l’éclairage public, les axes routiers structurants font l’objet d’une attention particulière du maire Dr Roger Mbassa Ndinè et de ses collaborateurs. Il en est ainsi de la pénétrante Est dans sa section allant du lieu-dit Marché des fleurs à Tradex Borne 10. La section Marché des fleurs- Bessekè-2e pont sur le Wouri a elle aussi retrouvé sa brillance.
Il en est de même de la pénétrante Ouest, incluant les deux ponts sur le Wouri, tout comme l’axe carrefour Yassa-Logbaba en passant par Nyalla Château dans le troisième arrondissement de la ville. Bon nombre de rues des arrondissements de Douala I, II, III, IV et V sont également éclairées, même si l’on peut clairement voir la présence de poches d’obscurité même sur les voies structurantes.
Selon le directeur de l’Entretien et de la Construction des Infrastructures à la Cud, Roger Tchangang Kamnang, le taux d’éclairage public de la ville de Douala oscille à date entre 60 et 70%, avec à chaque fois d’importantes fluctuations dues aux facteurs exogènes. Les nouvelles infrastructures s’ajoutent à ces zones. C’est le cas de la route allant de Total Nkolmbong au complexe sportif de Japoma, qui est entièrement éclairée, ou encore la boucle carrefour Yassa – Yassa village – Yatchika jusqu’à l’Hôpital gynéco-obstétrique.
Pour obtenir ce résultat qui va en s’améliorant, l’exécutif communautaire s’est appuyé sur l’externalisation de l’entretien de l’éclairage public. Ainsi, plus de 70% du r&eacu...

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