Electricité : l’énergie de l’espoir

Qu’il s’agisse des projets de construction des lignes de transport ou la finalisation des barrages, l’Etat maintient la place du secteur dans le processus d’industrialisation.

A la vérité, aucun projet pertinent d’industrialisation n’est envisageable sans une énergie de qualité et à bon prix. Les autorités camerounaises l’ont bien compris et s’attèlent, avec intensité, à mettre sur pied des initiatives dans ce sens. L’un des derniers faits en date est la signature, le 11 mai dernier à Yaoundé, d’une convention de financement d’un montant de 97,8 milliards de F, pour la construction d’une ligne de transport d’électricité de 400 KV entre Nachtigal dans la région du Centre et Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest. La convention signée entre l’Etat du Cameroun et Eximbank Inde a pour objectif de renforcer les moyens de transport d’électricité, sécuriser et améliorer la fiabilité de l’alimentation électrique des deux régions, entre autres. Dressant le lien entre cet autre projet et la vision d’industrialisation du Cameroun, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, précise : « Nous aspirons à l’industrialisation de notre pays, cela nécessite de l’énergie et c’est cette énergie qui va améliorer les conditions de vie de nos populations, en desservant les bassins de production », avant de conclure que « Le Cameroun vise le maillage total de son territoire en matière d’interconnexion et cela va conduire, à terme, à la jonction du réseau interconnecté Sud au réseau interconnecté Nord ». 
Mais avant ce projet qui verra son terme dans 36 mois, l’Etat à travers l’entreprise Electricity Development Corporation, travaille à fournir une énergie de qualité et à moindre coût aux industries. Ceci se fait d’ailleurs à partir du barrage de Memve’ele avec une capacité installée de 211 mégawatts et dans les prochains mois, 30 mégawatts supplémentaires seront produits à partir de l’usine de pied de Lom Pangar. Bien plus, cinq ans après la mise en service du barrage réservoir de Lom Pangar, les effets sont perceptibles en aval, notamment sur les barrages de Song-Loulou et Edea, avec un apport de 170 mégawatts sans investissements en période d’étiage. Ainsi, avec une capacité totale de stockage d’environ 14 milliards de mètres cubes à traver...

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