Conférence maritime de l’Afrique centrale : le premier sommet se prépare

En prélude à l’évènement prévu le mois prochain en RDC, une réunion de potentiels experts et conférenciers s’est tenue samedi dernier à Yaoundé.

Recenser les thèmes à débattre lors de la toute première Conférence maritime des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale prévue à Kinshasa du 20 au 25 juillet 2022 (Comar 2022). Tel est l’enjeu de la réunion de planification initiale des conférenciers et modérateurs tenue samedi dernier à Yaoundé. Ces travaux, ouverts par le président de la commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo intervenant en visio-conférence, ont permis à la soixantaine d’experts des 11 pays de la sous-région, de présenter leurs réflexions en vue de ce sommet crucial. 
En effet, l’économie bleue, qui se développe avec les étendues et cours d’eau, est un marché générant « 3000 trillions de dollars. Mais l’Afrique n’y gagne presque rien, avec moins de 1% de marins et moins de 1,8% de navires. Pourtant 90% de ses importations et exportations sont conduites par la mer », selon le coordonnateur technique de la Comar2022, Samuel Kame-Domguia. Pour changer la donne, l’Union africaine a adopté en 2014 la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050 (Stratégie AIM 2050) dont Samuel Kame-Domguia, ancien soldat de la marine camerounaise est l’auteur. Elle prévoit dans sa mise en œuvre une déclinaison dans les sous régions et les Etats. La CEEAC prévoit, d’adopter la sienne lors le 25 juillet prochain, jour de célébration de la Journée africaine des mers et des océans. 
Selon le président de la commission de la CEEAC, cette conférence a lieu « pour apprécier la situation sécuritaire dans le domaine maritime », mais aussi la « sécurité dans le cadre de l’utilisation de la mer pour le développement de notre région et définir comment gouverner ce domaine maritime dans une perspective d’ensemble ». De quoi permettre de démystifier les océans, lacs et cours d’eau pour les voir désormais comme « des espaces de développement à apprivoiser plutôt que des menaces, des vecteur...

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