Entreprises familiales : ces héritiers à la peine

Une conférence sur la gestion de ce type d’unités économiques s’est tenue vendredi à Douala.

Vendredi 17 juin dernier, s’est tenue à Douala une conférence autour de la gouvernance des entreprises familiales. Une initiative de l’association « Progrès du management », qui regroupe des dirigeants d’entreprises de tout bord. « Nous sommes rendu compte qu’après le fondateur, c’est un vrai dilemme pour la survie et le progrès de la structure. Il était question de trouver des solutions pour une vraie transition générationnelle. Le successeur qui reprend l’entreprise doit pouvoir l’amener à évoluer afin qu’elle survive à son fondateur », a souligné Antoine Mayaud, expert ayant déjà travaillé sur la question.
Le consultant français est venu partager son expérience avec environ 200 chefs d’entreprises familiales camerounaises. Pour l’expert, il est important de lutter contre la solitude du patron, et d’obliger le dirigeant à « se rendre compte en rendant compte ». Antoine Mayaud a en outre mis l’accent sur le conseil : « La raison d’être d’un conseil est de s’assurer que l’entreprise dispose d’équipes compétentes, solidaires et mobilisées pour la réussite d’un projet partagé, animé d’une vision claire et cohérente garantissant la réussite de l’entreprise dans la durée, la croissance et la sécurité du patrimoine ».
Emmanuel Wafo, membre du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), va estimer dans sa prise de parole que « les managers familiaux doivent prendre conscience des préoccupations qui se posent à eux. Le fondateur doit préparer sa succession pour la survie de la structure, transcender un certain nombre de choses pour pérenniser l’entreprise ». Il conclura que tous les ayants droit « doivent se sentir concern...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie