Contrôles routiers : la gendarmerie maintient la pression

Les pandores postés sur la Nationale no3 ont été rigoureux avec les usagers de la route le week-end dernier.

Il y a quelques semaines, de nombreux accidents de la route se produisaient sur nos axes routiers, faisant de nombreuses victimes. La gendarmerie nationale a décidé de densifier sa présence sur différents tronçons, ce qui s’est par exemple vu le week-end dernier sur une portion de la Nationale n°3 (entre Yaoundé et Douala). Précisément entre Missolè II et Ngwei, dans la Sanaga-Maritime, pour une opération de prévention routière d’envergure. Il était question d’observer, de sensibiliser et de réprimer les écarts de comportement de certains automobilistes.
Plus concrètement, les gendarmes ont installé des radars pour épingler les amateurs d’excès de vitesse, puis ont ouvert l’œil sur les auteurs de mauvais dépassements, ainsi que sur l’état des véhicules.
Parmi les infractions recensées, l’excès de vitesse, la surcharge, et les pneus usés seront les plus régulières. Les pandores noteront également des tentatives de trafic d’influence, à en croire les chefs d’unité déployés, à savoir le lieutenant Diana Funze, à Missolè II, et le sous-lieutenant Martine Martiale Epopa, déployée à Ngwei.
Pour l’essentiel, les gendarmes n’ont pas été tendres avec les usagers de la route en faute. Lesquels, une fois pris, avaient une alternative : soit s’acquitter du paiement de l’infraction sur place, soit se faire entendre. « L’excès de vitesse est un vrai fléau sur la Nationale no3. Souvent, l’usager ne respecte pas la vitesse ou est ignorant de la vitesse pour circuler sur un axe interurbain », a confié à CT le chef d’unité présente à Missolè II. « Le maximum pour les véhicules légers c’est 110km/h, 60km/h pour les poids lourds et 80km/h pour les bus. C’est un v&e...

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