Chirurgie endoscopique en gynécologie : de jeunes médecins africains initiés

Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) abrite depuis lundi un atelier spécialisé. Celui-ci meuble la 2e édition du Diplôme universitaire international de chirurgie endoscopique en gynécologie qui se tient jusqu’au 30 juin prochain à Yaoundé. Etudiants en médecine, internes, gynécologues, infirmiers et autres auxiliaires de santé issus des écoles spécialisées et des hôpitaux du Cameroun, de RDC, du Congo, du Gabon, de la Côte d’Ivoire et du Nigeria, sont venus toucher du doigt les réalités d’une technique que l’on dit révolutionnaire. A la manœuvre pour le transfert des connaissances et des savoir-faire, de grands maîtres de différentes compétences venus d’Allemagne, de Belgique, d’Italie, d’Inde, du Liban, d’Algérie et de RDC. 
Au menu des deux premières journées de travaux : des cours en présentiel, des cas pratiques sur vidéo accompagnés des explications des spécialistes. Le Pr. Jean Marie Kasia, administrateur Directeur général du Chracerh et le Pr. Van Herendael, entre autres, permettent ainsi aux nombreux apprenants qui ont pris place dans l’amphithéâtre de la formation hospitalière de se familiariser avec la laparoscopie. Concrètement, les méandres de la technique chirurgicale à ventre fermé sont expliqués. Sur les vidéos, l’on voit les médecins user des voies génitales basses de leurs patientes pour détacher minutieusement les organes malades et les retirer du corps. Il s’agit entre autres de myomectomie (ablation des myomes), d’hystérectomie (ablation de l’utérus), ovariectomie (ablation des ovaires), salpingectomie (ablation des trompes), ou des opérations de prise en charge des adhérences en gynécologie obstétrique et autres grossesses extra-utérines. 
Selon les sommités scientifiques réunies ces deux semaines...