Croissance : l’impact des grossesses indésirées

C’est l’une des informations du rapport 2022 sur l’état de la population mondiale, lancé hier à Yaoundé.

5% de grossesses ne sont pas le fait de choix délibéré de la part des femmes et des filles dans le monde. On estime à 121 millions, les grossesses qui surviennent sans que les concernées aient fait le choix d’être enceintes ou d’être mères. Un constat qui découle du rapport 2022 sur l’état de la population mondiale, lancé officiellement hier à Yaoundé par le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa). La cérémonie présidée par le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Paul Tasong était placée sous le thème : « Comprendre l’imperceptible : agir pour résoudre la crise oubliée de grossesses non intentionnelles ». « Ce thème est fort interpellateur, car les jeunes et les femmes porteuses de ces grossesses courent un risque concernant leur santé avec un impact sur l’économie nationale, car les femmes constituent la grande majorité de la population. Et quand elle est mise à risque, c’est l’ensemble du développement du pays qui entre en perte de vitesse », a déclaré le ministre délégué.
En effet, plus de 60% des grossesses non intentionnelles aboutissent à un avortement. 45% de ces actes ne seraient pas médicalisés et seraient à l’origine de la mortalité maternelle dans le monde. Les naissances non intentionnelles restent pour beaucoup de femmes la solution idoine, en dépit des conséquences qu’elles engendrent dont l’abandon des études, la perte d’emploi ainsi que le ternissement des réputations. Pour l’Unfpa, il est temps de battre en brèche les stéréotypes et de s’intéresser davantage aux données. Car, i...

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