« L’ambition de l’IRIC est d’étendre davantage son réseau »

Daniel Urbain Ndongo, ministre plénipotentiaire hors échelle, directeur de l’IRIC.

L’IRIC célèbre du 28 juin au 1er juillet 2022 le cinquantenaire de sa création. A la veille de la cérémonie officielle d’ouverture de cet évènement majeur, où en est-on avec les préparatifs ?
La célébration d’un cinquantenaire est effectivement un évènement "majeur", que ce soit dans la vie d’un individu ou d’une organisation, dans la mesure où 50 ans, c’est l’âge de la maturité. Célébrer 50 ans d’histoire de l’IRIC, c’est aussi célébrer 50 ans d’histoire de la diplomatie camerounaise et africaine. Les préparatifs sont donc à la hauteur de l’évènement. Sur le plan infrastructurel, toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de l’évènement qui se tiendra il faut le préciser sur le Campus de l’IRIC à Obili. Pour la circonstance, le campus a fait peau neuve grâce à S.E. Paul Biya, président de la République du Cameroun qui a ordonné la réhabilitation des infrastructures et des équipements de l’IRIC. 
Sur le plan académique et scientifique, cette célébration se veut un temps de réflexion. En effet, le colloque international permettra de jeter un regard prospectif sur les enjeux et défis qui attendent l’IRIC dans les prochaines décennies. Le volet culturel n’est pas en reste. La foire gastronomique permettra de découvrir les différentes spécialités culinaires de nos terroirs et d’ailleurs. En somme, tous les aspects ont été suffisamment préparés pour la réussite de cet évènement historique. 

Pourquoi avez-vous jugé nécessaire de marquer un arrêt pour regarder dans le rétroviseur afin d’évaluer le chemin parcouru par l’IRIC depuis 1971 ? 
Cette célébration nous donne effectivement l’occasion de revisiter l’histoire de l’Institut. L’IRIC d’hier permettant de vivre l’IRIC d’aujourd’hui et d’envisager l’IRIC de demain.  Cet arrêt est important pour faire le travail d’évaluation qui se veut, d’une part, une autoévaluation institutionnelle ; et, d’autre part, un examen des attentes des utilisateurs de nos diplômés dans le contexte actuel de grandes mutations du marché du travail.

Vous êtes vous-même un produit de l’IRIC. Le visage actuel de cette académie diplomatique est-il semblable à celui d’il y a plus de 50 ans ?
De l’étudiant d’hier au directeur d’aujourd’hui, il y a évidemment du chemin parcouru ! Le campus de l’IRIC s’est agrandi, les effectifs ont suivi, les offres de formation se sont diversifiées. Le visage de l’IRIC a beaucoup changé en réponse à la forte demande en offres de formation. Mais, le dénominateur commun à ces différentes spécialités qui est les Relations internationales, lui, est resté, constant.

Quelle vision avez-vous pour l’avenir de l’IRIC qui a déjà étoffé son offre de formation ?  
L’IRIC continuera la diversification de son offre de formation dans la mesure où il doit sans cesse s’adapter aux nouveaux enjeux et évolutions du marché du travail. C’est d’ailleurs pour cette raison que d’autres filières sont nées après la filière mère qui est la diplomatie. Il s’agit notamment de : Contentieux international ; Marketing international ; Communication et action publique internationales ; Banque-Monnaie-Finances internationales ; Intégration régionale et management des institutions communautaires ; Francophonie et mondialisation ; Sécurité internationale ; Coopération au développement ; Action humanitaire et développement durable… Voilà autant de spécialités que propose l’IRIC.   Certaines de ces formations sont faites en coopération. L’ambition de l’IRIC est justement d’étendre toujours et davantage son réseau de coopération, en commençant par l’Afrique centrale. L’Institut doit consolider sa place de leade...

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