Abandon des enfants : les députés juniors disent non

« Qu’est-ce qui est fait pour parvenir à une parenté responsable et surtout, pour aider les femmes victimes de détresse affective ?» Maelis Haman, député junior du département du Ntem, région du Sud, invite le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille à la « barre », aux cours des questions orales de la 23e session du Parlement des enfants au Cameroun. « Nous organisons des séances de sensibilisation durant les journées commémoratives réservées à la femme, à la famille et à l’enfance. Aussi, nous offrons des formations gratuites et de petits financements aux mères pour leur permettre d’être autonomes », réplique Marie-Thérèse Abena Ondoa. En effet, les travaux conduits par le président de l’Assemblée nationale, le très honorable Cavaye Yeguie Djibril, ont permis aux 180 députés juniors d’entretenir de francs échanges avec les membres du gouvernement sur l’abandon des enfants. 
Organisée sous le thème : « Le phénomène d’abandon des enfants : une entrave à la vie, au développement et à la survie des enfants », cette énième session parlementaire a permis aux tout-petits de décrier ce fléau qui fait plus 1300 victimes au Cameroun, selon les chiffres officiels. Un phénomène grandissant dont les conséquences ont trait à la dévalorisation de soi, le manque de confiance, la dépendance affective, les mariages forcés, les violences basées sur le genre et le viol des plus jeunes. Interpellé sur les actions menées en faveur des femmes enceintes et des b&e...