Modification du budget : le Sénat donne son quitus

Les sénateurs sont convaincus du bien-fondé de l’ordonnance modifiant le budget de l’Etat pour l’exercice en cours. Ces derniers ont adopté le projet de loi y relatif hier, au cours d’une séance plénière présidée par le premier vice-président du Sénat, Aboubakary Abdoulaye. Le texte a été défendu par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, après des clarifications supplémentaires sollicitées par la Chambre lors de la discussion générale. Il ressort qu'un ajustement du budget était devenu nécessaire au regard de certains facteurs : la hausse des cours mondiaux du pétrole, avec des conséquences sur les subventions des produits à la pompe ; l’impact du conflit russo-ukrainien sur les recettes douanières ; la réduction des appuis budgétaires attendus de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement ; ainsi que l’augmentation des charges salariales suite aux revendications des enseignants et, par anticipation, du personnel de santé. L’ordonnance pris par le chef de l’Etat n’est donc rien de moins que le besoin d’ajuster le budget de l’Etat face à des contingences au plan interne et externe. Tout ceci a fait passer l’enveloppe globale de 5752,4 milliards de F à 6080,4 milliards de F.
Lancés hier vers 16h, les travaux du Sénat se sont poursuivis jusqu’à une heure assez avancée de la nuit. Au moment où nous mettions sous presse, les sénateurs devaient encore examiner quatre projets de loi. La discussion générale avait déjà débuté concernant le projet de texte autorisant le président de la République à ratifier la Convention multilatérale de sécurité sociale de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres). Défendu par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Gr&eacu...