Modernisation de l’administration publique : la contribution du Consupe

Le ministre délégué, Rose Mbah Acha Fomundam, a animé hier une conférence très courue au Salon de l’action gouvernementale sur les actions de ce département ministériel.

Le contrôle des finances publiques est un sujet qui passionne. Preuve en a encore été administrée hier au Salon de l’action gouvernementale (SAGO), dans le cadre d’une conférence publique donnée par le Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe). Les échanges présidés par le ministre délégué à la présidence de la République chargé du Consupe, Rose Mbah Acha Fomundam, ont connu une forte participation du public. Pendant plus d’une heure, les uns et les autres ont questionné la contribution du Consupe dans le cadre du contrôle des finances publiques et l’impact de cette action sur le processus de modernisation de l’administration publique. Le premier constat qui se dégage des différentes questions posées est le peu d’informations sur le rôle de ce département ministériel et la confusion concernant ses actions et celles menées par d’autres organismes tels que la Commission nationale anti-corruption. « On perçoit mal le rôle du Consupe parce que les gens ignorent beaucoup de choses. Une grande partie pensent qu’on doit nous trouver partout. Non. Nous avons un texte organique qui gère notre organisation et notre fonctionnement », a tenu à préciser Rose Mbah Acha Fomundam. Avant d’ajouter que le département ministériel dont elle a la charge réalise beaucoup de choses qui ne sont pas toujours rendues publiques, puisque les décisions prises peuvent être attaquées au tribunal administratif. 
Selon ses explications, il existe « une instance (le Conseil de discipline budgétaire, Ndlr) de sanctions qui siège chaque mois pour étudier les affaires des gestionnaires indélicats. Ils sont jugé...

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