Administration publique : la gestion des effectifs en débat

Le sujet était au cœur d’une conférence animée mardi dernier au SAGO par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, en présence du ministre Joseph LE.

Le Cameroun fait face à un dilemme. Chaque année, environ 20 300 nouveaux agents publics sont recrutés, tandis que 5 600 environ prennent leur retraite. La conséquence directe est la pression sans cesse croissante de la masse salariale. Les dépenses du personnel atteignent alors parfois 41% des recettes fiscales, au lieu des 35% préconisées par la norme communautaire. Cette situation a été présentée le 28 juin dernier au Salon de l’action gouvernementale (SAGO) par Simo Kegne, responsable de la solde et des pensions au ministère des Finances. C’était au cours de la deuxième conférence publique animée par le ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), en présence du ministre Joseph LE et du directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, Bertrand Sombou Angoula. Les panélistes ont débattu du thème : « Gestion prévisionnelle des effectifs : levier de la performance de l’administration publique ». 
La gestion prévisionnelle des effectifs cherche à régler les problèmes évoqués plus haut. D’après le secrétaire général du Minfopra, Anatole Maïna, celle-ci a besoin d’un certain nombre d’outils pour que l’administration publique atteigne les résultats souhaités : un texte et un cadre organique, un référentiel des métiers, une fiche de poste, une fiche d’évaluation annuelle, un système d’information des ressources humaines, un plan de recrutement, un référentiel des compétences, un plan de formation pour le renforcement des capacités professionnelles, un tableau de bord, ainsi qu’un contrôle des effectifs. 
La conférence de...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie