Chirurgie endoscopique en gynécologie : la relève se prépare

« Allez-y ! Activez ! Ramenez l’anneau en place ! Vous ne bougez pas tant que je ne vous en ai pas donné l’ordre. Observez bien le métal : c’est un détail très important ; il doit entièrement se réchauffer. Vous voyez les tissus sains ? C’est rosâtre : tout est bien. Faites vite les calculs. On a combien ? Relâchez le couteau : quand on fait beaucoup de gestes dans le vide, ça va coincer les tissus. Excellent ! Vous voyez ? Elle l’a trouvé toute seule. Regardez bien, c’est un jeu d’entrée et sortie du liquide. Allez-y, vous pouvez le faire ! » L’atmosphère est très studieuse ce jeudi au bloc opératoire n°3 du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh). Sous la houlette du Dr Adel Sedrati venu d’Algérie, de jeunes médecins s’activent, prenant en charge une patiente victime d’une grossesse extra-utérine. Cas pratique donc. Les yeux rivés sur des écrans, instruments miniaturisés introduits dans la patiente, les apprenants se relaient, en aides opératoires, les uns aussi méticuleux que les autres. Sous les encouragements de leur encadreur qui n’hésite pas à réclamer des applaudissements pour tout geste réussi. L’ambiance est bon enfant. Assoiffés de savoirs et de maîtriser rapidement les techniques opératoires, les apprenants posent des questions auxquelles l’encadreur répond, avec patience et heureux de partager ses connaissances. Au bloc opératoire n°1, l’ambiance est quasiment la même autour du Pr. Jean Marie Kasia, administrateur Directeur général du Chracerh. Le gynécologue obstétricien procède à une hystérectomie sous le regard attentif des apprenants. Ici aussi, des questions fusent régulièrement. Les explications détaillées s’enchaînent.
Pour la clôture de la 2e édition du Diplôme universitaire international en chirurgie endoscopique en gynécologie, p...