Lutte contre la variole du singe : le Cameroun sur ses gardes

Déjà cinq cas de variole du singe recensés au Cameroun depuis le début de l’année 2022. Il pourrait y en avoir plus, au regard des communautés touchées dans les régions du Centre, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le sujet était au cœur des échanges lors d’une table-ronde organisée hier à Yaoundé par le Programme national de prévention et de lutte contre les zoonoses émergentes et réémergentes. C’est en marge de la 2e édition de la Journée mondiale des zoonoses observée hier dans le pays.
Maladie rare chez l’homme et des animaux, la variole du singe est causée par une infection due au virus de la variole du singe. La transmission de l’animal à l’homme peut se faire par morsure ou griffure, par la préparation de viande de brousse, par contact direct avec des liquides corporels ou par contact indirect avec de la literie contaminée par des secrétions. A ce jour, le Cameroun est attentif à tous les cas déjà décelés et active son dispositif de surveillance. « Le Cameroun fait partie des pays endémiques pour la variole du singe. Pour 2022, sur près de 30 cas suspects notifiés par le système de santé, cinq ont été confirmés. En plus de la coordination multisectorielle de la réponse, il y a le renforcement de la surveillance pour la détection rapide des cas et leur prise en charge. Bien que la létalité ne soit pas très élevée, la prise en charge de cette maladie doit être effective et est gratuite dans les formations sanitaires des districts de santé dans lesquels surviennent ces cas », a relevé Dr Linda Esso, sous-directeur de la lutte contre les épidémies et les pandémies au ministère de la Santé publique.
La réponse à cette zoonose est multisectorielle et implique des acteurs dont le Programme zoonoses. « Nous avons des cas dans notre pays à la fois chez les ...