Développement de la riziculture : des signes prometteurs

La production nationale de riz évaluée à 350 000 tonnes, à la faveur du 5e comité de pilotage du Projet de développement de la filière hier à Yaoundé.

En plus de 10 ans d’existence, le Projet de développement de la riziculture irriguée et pluviale au Cameroun (Proderip) a enregistré d’importantes réalisations présentées hier à Yaoundé, à l’occasion de la 5e session du comité de pilotage. « Nous avons apporté de nouvelles techniques depuis 2016 et on a formé les producteurs en mettant à leur disposition des semences de qualité. Et depuis lors, ils produisent des quantités plus importantes de riz », a déclaré Emile Folefack Tsopkeng, coordonnateur national du Proderip. C’était à l’ouverture des travaux dirigés par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, président dudit comité.
Le Proderip est un projet de coopération technique mis en œuvre avec l’appui du gouvernement japonais à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). Grâce à son concours, le Cameroun produit déjà 350 000 tonnes de riz et on retrouve de plus en plus du riz local dans les foires et comices organisés dans le pays ainsi que dans les supermarchés, les marchés et autres grandes surfaces.
Après le déroulement avec succès des deux premières phases, le Minader a annoncé l’avènement de la troisième phase prévue avant la fin de l’année en cours et qui va permettre de consolider les acquis et d’atteindre ses objectifs d’autosuffisance en matière de riz. Malheureusement, il continue de se poser un problème d’insuffisance de se...

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