Sortie de crise : il faut aplanir les divergences

L’Organisation des Nations unies exhorte les différentes parties à surmonter leurs désaccords, condition sine qua non à la tenue d’élections crédibles.

Les conclusions des pourparlers entre les chefs de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et de l’Etat, Khalid al-Mishri, tenus à Genève en Suisse la dernière semaine de juin 2022 à l’initiative de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont abouti à un consensus sur plusieurs points restés en suspens depuis longtemps. Notamment la définition du siège des deux conseils, la répartition du nombre de sièges dans les deux chambres du pouvoir législatif et la répartition des pouvoirs entre le chef de l'Etat, le Premier ministre, le cabinet et les collectivités locales. A l’occasion, les présidents de la Chambre des représentants et le haut Conseil d'État ont examiné le projet relatif à la Constitution libyenne pour 2017. Mais, les divergences qui prévalent encore entre les différentes factions rivales montrent bien que le bout du tunnel c’est pas pour demain, comme l’a relevé le 30 juin dernier la conseillère spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la Libye. « Malgré les avancées qui ont été réalisées lors des négociations qui ont eu lieu cette semaine entre les présidents des deux chambres, un point de discorde existe toujours concernant les conditions de candidature aux premières élections présidentielles », a indiqué Stéphanie Williams. 
Pour l’Organisation des Nations unies, les deux Conseils doivent impérativement surmonter leurs désaccords pour parvenir à une situation plus apaisée propice à la tenue des &eac...

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