Digital : basculer ou mourir

La révolution numérique a modifié le paysage médiatique allemand. L’adaptation est impérative, mais pour le moment à géométrie variable.

La percée des réseaux sociaux et de la technologie du digital est telle que les médias n’ont d’autre choix que de s’arrimer. L’option tient d’ailleurs sur un maigre fil : s’adapter ou mourir. Si la transformation est lente dans plusieurs pays d’Afrique, du fait du fossé numérique, dans les entreprises de presse en Europe, la mutation est renversante. Leslie Richer, directrice de l’Information et de la Communication à l’Union africaine a animé une tribune à Berlin où il était question d’évaluer l’opportunité qu’offrent les plateformes numériques pour la densification des contenus. En même temps, la réalité de la propagation des Fake news par les mêmes canaux fait désordre. Et pourtant, les réseaux sociaux demeurent incontournables pour un travail professionnel qui se veut de plus en plus instantané. La cession concluait que le Fake news est aussi vieux que le journalisme et que seul un travail d’investigation permet de faire toujours la différence entre un professionnel et un franc-tireur, en Afrique et ailleurs. 
En Europe et en Allemagne plus précisément, il y a longtemps qu’on est passé au basculement. Dans plusieurs cas, la mutation est profonde. L’exemple de Die Welt (Le Monde) est éloquent. En 2012, ce quotidien allemand, a été le premier du pays à introduire un système de paiement pour son site Internet. Son expérience dure donc depuis 10 ans. Des responsables de ce journal ont expliqué que le conseil d’administration avait vu la menace de loin et avait eu le courage de prendre la décision de tirer à profit « l’autoroute » de l’information. Depuis lors, la ...

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