Bobi Wine, Stella Gaitano, Angèle Etoundi Essamba : le trio qui vend l’afro-optisme

La prestation de ces artistes a été remarquable au Global Media Forum (GMF) lors du plateau télévisé, sur le thème « Creatives From Africa : To Stay Or To Go ».

Angèle Etoundi Essamba, photographe camerounaise a été invitée par Deutsche Welle à la 15e édition du Global Media Forum qui s’est déroulée les 20 et 21 juin à Bonn en Allemagne. Elle était Co-panéliste avec l’écrivaine sud-soudanaise, Stella Gaitano et l’artiste et homme politique ougandais Bobi Wine. Ce dernier est très populaire en Ouganda, candidat à la dernière présidentielle où sa cote de popularité a davantage grandi. « Creatives From Africa : To Stay Or To Go », tel était le thème de débat sur un plateau animé par Karin Helmstaedt, présentatrice à Deutsche Welle. L’émission avait pour but de montrer l’impact de la culture et de l’art, explorer les possibilités offertes aux artistes pour bien exercer leur métier.
Bobi Wine soutient qu’il chante pour réveiller les jeunes en Afrique, et pour dénoncer, parce qu’il est convaincu que le changement viendra de l’art. Stella Gaitono, elle, écrit pour montrer à quel point les dérives politiques impactent la vie des citoyens. « Certains sont contraints de tout laisser pour se contenter du statut de réfugiés. La guerre sépare les membres d’une même famille nucléaire. Ils abandonnent tout pour la survie. Ils perdent leurs repères dans cette nouvelle vie », regrette-t-elle. En fait, elle parle de son cas. Il y a juste deux mois qu’elle est arrivée en Allemagne comme refugiée.  « Je suis partie parce que je n’avais aucune chance si je restais », dit-elle avant de continuer : « Au Soudan du Sud, je n’avais pas de contact avec l’extérieur. Depuis que je suis en Europe, j’échange, je monte et descends, sans redouter une détonation. Je rencontre d’autres personnes avec qui nous partageons la même histoire. Voici, je me retrouve ici dans un forum de cette envergure !  Je n’aurais pas eu cette opportunité dans les conditions actuelles dans mon pays.  J’exprime cette amertume dans mes livres », conclut l’écrivaine. 
Sans contrainte,...

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