Gestion des situations d’urgences : à la pointe de la surveillance

Le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a visité hier à Yaoundé, les locaux du Réseau national dont le Cameroun vient de se doter.

C’est dans l’arrondissement de Yaoundé IV, à Ekounou, juste en face de la mairie que le bâtiment abritant les locaux du Réseau national des télécommunications d’urgences (RNTU) a pris ses quartiers. L’édifice imposant, de deux niveaux et de couleur noire, a été visité hier par le ministre des Postes et Técommunications, Minette Libom Li Likeng. Elle était accompagnée de ses homologues, Talba Malla, ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics et de Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale
Créé dans le but de lutter contre les cas d’agressions, de braquages, d’incendies, et de gérer les urgences sanitaires, le RNTU dispose de cinq composantes, dont un réseau de radiocommunication à ressources partagées. Ce réseau permet aux équipes gouvernementales de gérer les urgences de manière confidentielle et sécurisée, sans avoir besoin de passer par un réseau public. Mais aussi un système de communication d’urgence, qui vise à assurer la prise en charge des appels de détresse au numéro 112, un système de vidéosurveillance et de vidéo conférence, un service e-police pour les enregistrements et la gestion des cas de plaintes, et même un service d’empreintes. « Désormais, lorsque vous êtes interpellé par la gendarmerie, on prélève vos empreintes et on les sauvegarde dans la base de données. Ce qui fait que, peu importe où vous vous trouverez au Cameroun, si vous êtes interpellé une nouvelle fois, l’agent est capable de scanner et de vérifier vos antécédents », explique Alban Doumt...

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