Journée mondiale des dockers : lumière sur ces ouvriers du quai

A en croire les spécialistes, l’un des critères de compétitivité d’un port repose sur la fluidité du trafic de navires et donc le respect des délais d’embarquement et de débarquement de marchandises. Cette activité est réalisée par les dockers répartis en plusieurs corps de métiers. Le quai est leur principal site d’activité. Dès l’arrivée d’un navire, le docker doit ouvrir les cales au plus vite, décharger les conteneurs et autres marchandises. Il en est de même pour le chargement des navires.
Pour ce faire, ce sont 38 corps de métiers regroupés au sein de la Cameroon Dockworkers Services (CDS) qui se mettent en branle pour contribuer à faire tourner la machine. L’on y retrouve entre autres : des agents manutentionnaires à qui sont confiés des travaux de simple manutention avec ou sans machine ; les grutiers ; les conducteurs d’engins de levage ; les chauffeurs de véhicules légers et lourds ; les magasiniers ; les électriciens etc. La gestion informatique des conteneurs dans les terminaux dédiés à cet effet fait également partie des tâches du docker. En plus d’une résistance physique éprouvée, le docker doit allier ponctualité et rapidité dans son travail. En effet, le chargement ou le déchargement concernent parfois des denrées périssables ou qui obéissent à des contraintes de délais. Sa disponibilité est souvent mise à l’épreuve car les arrivées de bateaux se font de jour comme de nuit.
C’est dire le rôle stratégique que jouent les dockers dans la compétitivité du Port autonome de Douala-Bonabéri (Pad) et par ricochet dans l’économie du Cameroun. Pour atteindre ses objectifs de compétitivité et d’attractivité, le Pad doit pouvoir compter sur le professionnalisme des dockers. Tel a par exemple été le cas lors de la crise sanitaire mondiale qui secou&...