Tourisme : à la découverte des trésors d’Akono

En deux semaines de séjour dans cette zone rurale, les adhérents ont fait de nombreuses découvertes. Tous gardent un bon souvenir de leur descente dans la rivière d’Olama où ils ont assisté à une partie de pêche artisanale. Pour la première fois de leur vie, beaucoup de ces jeunes ont tenu un poisson vivant entre leurs mains. La rive gauche du Nyong leur a également réservé bien des surprises. « Je ne savais pas qu’on cultive le riz », confie Aline Zogo, 14 ans. Habitués à voir le riz empaqueté à la maison, cette jeune lycéenne et ses camarades ont pu visiter une rizière. « J’ai rencontré des personnes qui gardent le champ de 7h à 18h, afin d’éviter que les oiseaux ne viennent dévorer les grains de riz. Là-bas au champ, j’ai appris que le riz se cultive où il y a beaucoup d’eau », confie Aline Zogo. 
La rizière n’était pas la seule merveille à découvrir à Olama. Les produits aquacoles tels que les tilapias, les carpes et les silures ont laissé les jeunes sans voix. « C’était la première fois que je voyais des poissons vivants. En les nourrissant, je me suis rendu compte que seules les silures sortent entièrement de l’eau pour avaler leur repas composé de sons de riz. Les tilapias et les carpes par contre, sortent juste leurs nageoires de l’eau pour se nourrir », relate Dorian Zongo. Pour d’autres, ce sont les grottes d’Akok-Bekoé qui ont le plus retenu l’attention. Situées dans l’arrondissement de Bikok, ces immenses pierres, encore appelées grottes des pygmées, desquelles jaillit de l’eau dite sacrée, a permis aux adhérents de découvrir un lieu de prière, de recueillement et de rites traditionnels. « On nous a dit que l’eau qui sort de ces pierres peut soigner des maladies. Aussi, j’ai appris que des gens qui passent toute une nuit à prier ou à communier avec leurs ancêtres dans ces gr...