De l’OUA à l’UA : des progrès malgré tout

L’organisation panafricaine avance certes, mais n’arrive pas encore à combler les nombreuses attentes des Africains.

Créée en juillet 2002 pour remplacer l’Organisation de l’unité africaine (OUA), l’Union africaine (UA) fait son bonhomme de chemin. Même si le rythme semble lent, beaucoup d’Africains l’auraient souhaité accéléré en matière de réalisations, mais l’organisation panafricaine avance tout de même. A la différence de l’OUA, l’UA se veut plus moderne et orientée vers les enjeux de son époque. Neuf organes ont été mis en place pour rendre son fonctionnement plus flexible et proactif aux défis auxquels elle fait face. En plus de la Conférence des chefs d’Etat de l’Union et du Conseil exécutif constitué de ministres des Affaires étrangères des Etats membres qui avaient toujours existé sous l’OUA, l’avènement de l’UA a densifié les pouvoirs de la Commission qui fait office de secrétariat avec un rôle prépondérant dans les activités quotidiennes. Le Parlement panafricain, mis en place au lendemain de l’avènement de l’UA, joue le rôle d'assemblée consultative de l'institution. Cet organe est constitué de cinq députés élus ou nommés désignés par chaque Etat membre.  
Le Conseil de paix et de sécurité est l’organe décisionnel permanent de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits. Son rôle est assez visible dans la lutte contre les rebelles shebab en Somalie où la Mission de transition de l'Union africaine en Somalie (Atmis) a remplacé en mars dernier l’Amisom, présente dans le pays depuis quinze ans. Il est également intervenu aux côtés de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la gestion d’autres conflits. A l’instar des guerres civiles en République centrafricaine, en Libye, au Soudan, en Ethiopie et dans la lut...

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