Santé oculaire : le BIR à la manœuvre
- Par Louise Kounou
- 21 juil. 2022 10:20
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Les ophtalmologues de ce corps de l’armée sont à Garoua-Boulaï, région de l’Est, pour une campagne de chirurgie de la cataracte du 19 au 25 juillet 2022.
Ibrahim Baré est l'un des bénéficiaires du projet « BIR against the blindness » du Bataillon d'intervention rapide (BIR). Il s'est fait opérer de la cataracte qu'il traînait depuis plusieurs années, le jour du lancement de cette campagne, le 19 juillet dernier à l’hôpital protestant de Garoua-Boulaï, département du Lom-et-Djerem, région de l’Est. « Je ne remercierais jamais assez l'armée camerounaise pour cette prise en charge gratuite qui fait de moi, l'homme le plus heureux. Je vois à nouveau. Une opération comme celle-là m'aurait coûté près de 100 000 FCFA que je ne possède pas », reconnaît le bénéficiaire. Depuis mardi dernier, les experts en ophtalmologie du BIR effectuent gratuitement des opérations chirurgicales de la cataracte. Leur objectif initial était de traiter quelque 150 personnes. Mais, au regard de l'affluence, les professionnels de la santé des yeux sont allés au-delà de ce qui était prévu. C'est ainsi qu'ils ont déjà opéré plus de 200 malvoyants parmi lesquels une soixantaine de réfugiés centrafricains souffrant de la cataracte. Environ 1 000 autres patients souffrant d'autres pathologies oculaires à l'instar du glaucome, de la conjonctivite allergique, de l’amétropie et du trachome ont également été pris en charge.
Après une prospection minutieuse sur le terrain, les responsables du BIR se sont rendus compte de ce que dans le Septentrion et à l’Est, l'on compte beaucoup de malvoyants souffrant de la cataracte. Le choix de Garoua-Boulaï n'est pas un fait du hasard. La ville accueille des milliers de réfugiés centrafricains. « BIR against blindness » vient donc renforcer le lien entre l'armée et les populations locales. Le but étant d'obtenir le soutien de celles-ci dans la lutte contre l'insécurité dans la région de l'Est. « Nous le faisons pour consolider le lien armée et nation mais également parce que nous avons constaté que les populations de Garoua-Boulaï avaient peur de se rapprocher des forces de défense et de sécurité. A...
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