Niveau : un nouvel ordre

La récente CAN féminine a mis en lumière les progrès réalisés dans certains pays. A tel point que l’écart s’est réduit entre les pays pionniers et les autres.

Il va falloir désormais mouiller le maillot et non plus se prévaloir des titres glanés, des finales disputées ou encore d’une riche expérience à la CAN féminine. Tel est l’un des principaux enseignements de la CAN féminine TotalEnergies Maroc 2022. Une 12e édition inédite élargie à 12 équipes (contre huit précédemment), sanctionnée au final par un podium tout aussi inédit avec dans l’ordre l’Afrique du Sud, le Maroc et la Zambie. En l’absence du Ghana, non qualifié, plusieurs observateurs envisageaient une lutte finale à deux entre l’évident Nigeria et l’Afrique du Sud avec le Cameroun en outsider. Seule l’Afrique du Sud tirera son épingle du jeu avec panache. Les Banyana Banyana, nouvelles reines d’Afrique, sont logiquement récompensées des efforts consentis ces dernières années dans son football féminin. Sur les 26 joueuses championnes d’Afrique, 16 évoluent dans le championnat domestique. Six d’entre elles ont remporté l’an dernier la toute première Ligue des champions féminine de la CAF au sein des Mamelodi Sundowns ladies. 
L’Afrique du Sud tire profit également de l’évaluation faite au niveau sous-régional à travers la tenue annuelle de la Cosafa Women’s Cup. Ceci au même titre que la Zambie, 3e, et le Botswana qui a terminé dans le top 8. Les équipes de l’Afrique australe ont séduit par leur identité de jeu. Un football offensif, explosif et ouvert empreint de technique, de solidité défensive et de discipline tactique.  
Un important travail de base qui a conduit le Maroc jusqu’en finale de sa CAN organisée à ...

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