Assainissement : un combat permanent

Sensibilisation, répression, fermeture, entre autres, le gouvernement et ses partenaires mettent tout en œuvre pour lutter contre ce phénomène.

Dans les prochains jours, le ministère de la Santé publique va entamer sur le territoire national une vaste campagne de lutte contre les formations sanitaires clandestines. Cette opération sera assortie de poursuites judiciaires à l’égard des contrevenants aux lois et règlements en la matière. Plusieurs griefs sont retenus contre ces « centres de santé » qui pullulent à travers le pays : manque de personnels qualifiés, plateau technique pauvre, pratiques douteuses et dangereuses. À Meiganga dans l’Adamaoua, pas besoin d’attendre le début de la campagne. Le 24 juillet dernier, deux centres de santé exerçant dans l’illégalité et dans les conditions exécrables ont été scellés par le chef du district de santé de cette ville, au nom du ministre de la Santé publique. 
Ce acte n’est pas le premier dans la lutte contre le fonctionnement des formations hospitalières clandestines au Cameroun. Le 23 novembre 2007, déjà, le ministre de la Santé publique avait ordonné à l’époque dans un communiqué la fermeture de centres de santé clandestins à travers le pays. Le Minsanté avait alors adressé aux gouverneurs de régions la liste des formations sanitaires concernées par cette mesure qui touchait huit des dix régions du pays. Ainsi, 49 centres de santé non conformes avaient été identifiés dans la région du Centre, à l’Ouest du pays 27, cinq dans la région de l’Est quatre à l’Extrême-Nord et dans l’Adamaoua entre autres. Ne s’arrêtant pas seulement à la répression, le gouvernement procède en amont à la sensibilisation. Deux mois avaient servi pour sensibiliser les populations dans les régions concernées. Au terme de celle-ci, les hôpitaux sanitaires clandestins récalcitrants ont été scellés.

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