Répression : l’Etat tient le bon filon

Face au renforcement des ressources humaines et l’amélioration du dispositif technique, les exportateurs illégaux font grise mine.

Le 21 juillet dernier s’ouvrait à Douala une formation de deux jours visant à renforcer les capacités des acteurs institutionnels impliqués dans la lutte contre les trafics et la contrebande des substances minérales dans les aéroports internationaux du Cameroun. Organisée par le secrétariat national permanent du Processus de Kimberley, sous l’égide du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), la formation se voulait un pas supplémentaire, voire décisif, dans la lutte contre l’exportation illégale de substances minérales précieuses. En bonne place parmi les participants, de hauts gradés de la douane et de la police. Cette formation venait s’imbriquer dans un dispositif déjà bien en place, et qui a fait ses preuves via de nombreuses saisies d’or, de diamant et parfois d’argent (le métal précieux) dans nos aéroports. Mais, comme l’a confié un capitaine des douanes à CT, les trafiquants s’adaptent, essaient de se mettre à la page. C’est dire si la répression doit garder une longueur d’avance.
« La hiérarchie, en dehors de divers renforcements de capacités, nous a dotés d’équipements de pointe, comme des scanners et des magnétomètres », soutient notre officier des douanes. A ce sujet, la détection des substances minérales précieuses par imagerie laser était au menu...

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