Mali : l’accord d’Alger en débat

Sous l’égide de la communauté internationale, gouvernement de transition et groupes armés du Nord sont réunis depuis lundi à Bamako pour relancer l’application.

Signé en 2015 entre autorités maliennes et ex-rebelles du Nord, sous l’égide de l’Algérie, afin de faire cesser les hostilités dans cette partie du pays, l’accord d’Alger est sur la table depuis lundi dernier à Bamako. Gouvernement de transition et groupes armés, signataires de cet accord, sont en pourparlers pour sa mise en application afin de sortir de près de dix mois d’impasse. Les groupes armés dénoncent l’« abandon » de ce document par la junte au pouvoir. Une situation qui fait craindre une reprise des combats entre les deux camps. Ces travaux placés sous la médiation de la communauté internationale sont conduits par l’Algérie, en présence des émissaires de l’Organisation des Nations unies (ONU) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). 
Attendue depuis plusieurs mois, cette rencontre présentée comme « cruciale » par les participants, porte sur les conditions à mettre sur pied en vue de l’opération de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Ils doivent également s’accorder sur les réformes politiques et institutionnelles non liées à la révision constitutionnelle. Pour ce faire, les échanges portent sur la répartition des quotas, l’intégration des ex-combattants dans les corps constitués de l’état, y compris au sein des Forces de défense et de sécurité et le mécanisme de gestion des cadres civils et militaires des mouvements signataires. Mais, autorités de transition et ex-rebelles ne semblent pas s’accorder quant aux postes de commandement à accorder à ces derniers. Le Premier ministre, Choguel Maïga, a tenu à souligner que l’intégration d’une première vague de 13.000 ex-combattants issus des groupes signataires est en bonne voie. Et qu’une deuxième tranche de 13.000 devra ê...

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