Amélioration de la condition de la femme : il faut des financements

La femme africaine était à l’honneur hier à Yaoundé. La célébration de la 60e édition de la Journée internationale de la femme africaine, a donné l’occasion à ces dames de plaider en faveur des appuis multiformes pour l’épanouissement de cette couche sociale et sa contribution au développement du continent. C’était à la mairie de Yaoundé VI au cours d’une cérémonie courue, présidée par Marie Thérèse Abena Ondoua, ministre de la Promotion de la femme et de la Famille (Minproff), en présence de quelques membres du gouvernement et de plusieurs associations féminines. D’après le Minproff, le thème choisi cette année, à savoir « Réaliser le capital humain des femmes pour un développement durable inclusif : lutter contre le fléau de la violence tout en améliorant la sécurité alimentaire et la bonne nutrition en Afrique » invite les Etats-membres à renforcer le potentiel humain des femmes africaines dans la lutte contre la pauvreté. Ceci, tout en mettant un accent particulier sur l’exclusion financière et économique, l’élimination des violences contre les femmes et les filles, ainsi que le renforcement de la sécurité alimentaire et l’amélioration de la qualité de la nutrition en Afrique. 
Car, les femmes sont à la base des cultures vivrières, de la lutte contre la famine dans les familles au quotidien. Mais, elles ont moins facilement accès que les hommes aux moyens de production tels que la terre, le financement, les intrants agricoles et d’autres services comme la vulgarisation qui renforce la productivité. Productrices également, elles sont victimes du changement climatique. « Conscientes de tous ces défis, nous, femmes africaines, devront œuvrer jours et nuits pour notre beau continent et nous tenir par la main pour parvenir à...