Droits des peuples autochtones : les femmes et les enfants d’abord

Quelle est la place de la femme autochtone au sein de sa communauté ? Quelle est la situation de l’éducation de l’enfant autochtone au Cameroun ? Comment prendre en compte les valeurs culturelles de ces peuples dans la conception, l’élaboration et l’implémentation des programmes éducatifs ? Voilà l’exercice auquel a été soumis hier à Yaoundé, le Comité intersectoriel de suivi des Programmes et projets impliquant les populations autochtones vulnérables au Cameroun (CISPAV). Rendu à sa 10e session, il a été question pour le Comité d’évaluer l’ensemble des avancées réalisées en faveur de la promotion et de la protection des peuples autochtones au Cameroun. Concrètement, il s’agit d’examiner les conditions d’accès des peuples autochtones à  la santé, l’éducation, l’économie, précisément en ce qui concerne leur implication dans les projets qui sont mis en œuvre dans les milieux qui les abritent. De même, il fallait voir la participation de ce groupe tant que citoyens aux élections. « Chaque administration concernée, chaque organisation ou agence du système des Nations unies concerné, chaque partenaire au développement et même les organisations des peuples autochtones elles-mêmes viendront dire ce qui est fait. Tout cela permettra d’évaluer, critiquer et faire des recommandations pour une amélioration », relève Henri Nyambi III Dikosso, directeur de la Solidarité nationale et du Développement social au ministère des Affaires sociales.
Cette réunion qui vise la promotion des droits des populations autochtones (Mbororos, Bakas, Bakola/Bagyelis, Bedzan) sert également de cadre au lancement national des activités marquant la 28e édition de la Journée internationale des populations autochtones. Cette édition qui sera célébrée le 9 août prochain est placée sous le thème « Le rôle des...