Systèmes d’éclairage public : comment ça marche

Edmond Messi Atangana, chef du service technique de l’aménagement urbain à la mairie de Yaounde III, fait un pointage de la situation de l’éclairage de sa zone. Ce lundi 1er août à son bureau, il recense les quartiers non éclairés, ou ceux dont les populations ont revendiqué des lampadaires. La Commune va ensuite saisir la Communauté urbaine pour une action du côté d’Obili où des lampadaires doivent être installés. Ceci est la réponse à plusieurs plaintes (agressions, accidents dans la nuit) sur le tronçon Bonamoussadi-Obili. Dans les prochains jours, cet axe sera doté de lampadaires solaires. Une option qui arrange désormais les communes parce qu’elle élimine les factures à payer à Eneo.
Si aujourd’hui les Communautés urbaines ont la charge de l’éclairage public, les choses n’ont pas toujours été ainsi. Désormais, Eneo ne s’occupe que de l’alimentation en énergie pour ce qui est des lampadaires électriques. « Auparavant, Eneo avait la responsabilité de poser les lampes. Mais, depuis plus de 20 ans, la Communauté urbaine a pris ses responsabilités.  C’est à elle que revient la charge de fixer les lampes d’éclairage public sur les voies principales et sur toutes les voies d’accès », explique Marcel Mbappe Epanlo, délégué commercial pour le Centre à Eneo.
Néanmoins, lors des installations, les lignes sont alimentées par Eneo. Celles-ci sont constituées des câbles d’alimentation des clients et d’un câble pour l’éclairage public. « Si bien qu’au moment où la communauté urbaine vient faire la connexion en éclairage public, elle trouve un câble prêt à l’utilisation », poursuit le délégué commercial. Ainsi, la Communauté urbaine a l’exclusivité de la pose des lampadaires et aussi de la création des voies d’éclairage public et de leur entretien. « L’entretien se passe à travers un contrat que l’on signe avec des prestataires. Ceux-ci sous-traitent au nom de la Communauté urbaine », relève M. Zoa, chef service éclairage ...