Suivi des projets dans les régions : il y a du travail

Les gouverneurs, préfets et sous-préfets sont appelés à jouer un rôle important dans la réalisation et le suivi de divers investissements publics face aux obstacles souvent enregistrés.

La première conférence semestrielle des gouverneurs pour l’année 2022 s’est achevée le 9 août dernier à Yaoundé, avec plusieurs recommandations à la clé. Présidant les travaux, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Atanga Nji Paul, a notamment demandé aux patrons de région de « veiller au suivi méticuleux de l’exécution des projets de développement ». Il s’agit, entre autres, de faire remonter, auprès de l’administration centrale concernée, les blocages régulièrement observés dans la mise en œuvre desdits projets. Avec en filigrane, l’idée que des mesures correctives seront apportées. Le chapitre des difficultés dans l’exécution du Budget d’investissement public (BIP) a plusieurs visages. Il concerne notamment : le démarrage tardif du budget, l’abandon des chantiers de construction, les retards dans l’exécution des projets pluriannuels en raison des défaillances des entreprises adjudicataires, la crise sécuritaire dans certaines régions, des mouvements d’humeur sur les chantiers ou encore des retards dans l’élaboration des dossiers d’appel d’offres et des appels à manifestation d’intérêt. 
Un coup d’œil dans le rétroviseur permet de constater que cette interpellation du Minat n’est pas la première du genre. Puisqu’à chacun de leurs travaux, les gouverneurs - et à travers eux, les préfets et, dans une moindre mesure, les sous-préfets - sont invités à plus d’implication dans le cadre de la réalisation des chantiers publics. Avec un accent mis sur le « suivi des projets ». Le problème revient régulièrement au centre des discussions, au regard des chiffres, pas toujours satisfaisants du niveau d’exécution physique du BIP. Les données compilées par le Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public parlent de 74,99% en 2021, contre 92,36% l’année précédente, avec des retards prononcés sur le segment infrastructures. Une situation qui résulte des c...

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