Protection du patrimoine routier : comment réduire l’impact des changements intempéries

« Les conséquences des inondations sur les infrastructures et les mesures de prévention à prendre ». C’est autour de cette thématique que s’est tenue une rencontre virtuelle jeudi dernier entre le ministre des Travaux publics et certains collaborateurs. Une réunion qui, d’après Emmanuel Nganou Djoumessi, s’est imposée à la lumière des nombreux impacts des inondations sur des routes, ouvrages d’art et ouvrages hydrauliques au Cameroun récemment. S’il est impossible de maîtriser ces aléas de la nature, les conséquences doivent pouvoir être maitrisées, a dit le Mintp. Dans un exposé, le directeur de l’entretien et de la protection du patrimoine routier au Mintp, Michel Innocent Mbem Ngombe a indiqué que ces inondations sont le fait des variations climatiques, de la présence des plaines inondables, de l’insuffisance des études tenant compte de toutes les données lors du dimensionnement des infrastructures, de l’occupation anarchique de l’emprise routière et des ponts, de la mauvaise implantation des bâtiments... Fatalement donc, ceci conduit à des conséquences comme la destruction des chaussées et de divers ouvrages pouvant entraîne la rupture di trafic. 
Dans la phase des mesures préventives, M. Mbem Ngombe a parlé d’assurer l’entretien des ouvrages ; suivre l’évolution de la météo ; systématiser et bien exécuter les travaux de cantonnage sur l’ensemble du réseau bitumé ; sensibiliser les populations riveraines sur les risques d’occupation anarchique de la chaussée ; relever les quotas des budgets d’entretien des infrastructures, entre autres. Parole a ensuite été donnée aux délégués régionaux pour partager les expériences vécues et les mesures prises. L’incident le plus récent est celui du Sud-Ouest, où les pluies tombées sur plusieurs jours ont causé d’énormes dégâts. L’Extrême-Nord et le Nord ont également connu des situations particulières. 
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