Financements de projets de développement : la CAA, acteur majeur

La Caisse autonome d’amortissement, chargée de la mise en œuvre de la politique d’endettement du Cameroun prend une part active dans le processus de mobilisation des ressources.

L’immeuble siège de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) sera inauguré ce jour à Yaoundé. Occasion pour cette structure, conseiller de l’Etat en matière d’endettement, de faire le point de ses activités. L’un des pans où elle s’illustre effectivement c’est le financement des projets. La CAA est en effet chargée, entre autres d’assurer les opérations de décaissement des ressources d’emprunt auprès des bailleurs de fonds et du remboursement de la dette. Elle assure également, en relation avec les agences d’exécution des programmes et des projets, l’ensemble des opérations liées aux financements accordés à l’Etat ainsi qu’à ses démembrements. Dans ce registre, elle s’occupe de la gestion des fonds de contrepartie et de certains fonds de budget d’investissements publics et la mobilisation des ressources pour le paiement des projets et programmes jugés prioritaires par le gouvernement. 
Le bilan relatif au financement des projets actifs au 30 juin 2022 recense 201 conventions de financement signées pour un total de 7056,6 milliards de F. Ils sont repartis dans 13 secteurs d’activités avec 31 projets inscrits dans le secteur agricole et sylvopastoral. Dans les détails, le portefeuille des projets au guichet de la CAA s’étend dans les secteurs agriculture et élevage (15,66%), énergie et eau (14,14%), travaux publics (12,63%), santé publique (9%), éducation et formation professionnelle (6,57%), entre autres. Tout ceci est une illustration des choix rigoureux et axés sur les priorités de développement que s’est fixé le Cameroun. Il faut d’ailleurs noter que dans la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement 2020-2030, tous les secteurs d’activité sont concernés, « avec pour objectif de procéder à la transformation structurelle de l’économie camerounaise en opérant notamment des changements dans les structures productives, industrielles, financières et administratives », explique-t-on à la CAA. Lesquels projets sont mis en œuvre avec des partenaires principaux tels que le groupe de la Banque africaine de développement, celui de la Banque mondiale, la banque arabe pour le développement en Afrique, la Banque islamique pour le développement et Eximbank China, qui financent chacun plus de 5% du total des projets actifs. 
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