Olivier Armand Bassock : la passion d’entreprendre

A moins d’être en déplacement du côté de Casablanca, la présence d’Olivier Armand Bassock est une quasi-certitude au quatrième étage du Technopark de Rabat, la capitale marocaine. C’est dans cet édifice regroupant 40 entreprises technologiques qu’il passe le clair de son temps. Sur les lieux avant 8h, il ferme boutique très tard dans la nuit. Des jours sans fin à la Bill Murray qui s’expliquent par la gestion et le suivi quotidien de ses trois entreprises. Actuellement, Olivier suit avec une attention particulière « Buntou ». Il s’agit d’un moyen de paiement auprès des épiceries marocaines. Le prototype de caisses et boutiques autonomes à base d’intelligence artificielle développé en partenariat avec Happy Venture sera lancé en novembre prochain dans l’éco-cité de Zenata. Après le Maroc, l’épris des TIC compte le déployer un peu partout en Afrique. Tout comme la gamme des produits 100% naturel pour la peau et le bien-être du corps de « Biona Cosmetics » dont il est le fondateur. 
L’entrepreneur confirmé d’aujourd’hui a surtout appris de sa première expérience dans le monde entrepreneurial marocain. « Je n’avais pas de réseau, pas de bons contacts, pas de ressources adéquates », précise-t-il pour expliquer l’échec d’Afrique Web Group. Un flop qui lui a permis de créer « L’entrepreneur Z » en novembre 2017. C’est une communauté de partage d’expériences à la base regroupant aujourd’hui 300 000 membres. L’entreprise est spécialisée dans la formation, le réseautage et l’accompagnement de la diaspora africaine désireuse d’investir sur le continent.
Arrivé au Maroc en 2012 nanti d’un BTS en électrotechnique après un emploi à la centrale thermique de Yassa, Olivier Armand Bassock laboure ses sillons. Pour émerger au royaume ché...