Femmes scientifiques : on pense la recherche post-Covid

A l’occasion de leur sixième rencontre annuelle tenue les 1er et 2 septembre derniers à Yaoundé, les membres du Higher Women ont élaboré quelques bonnes pratiques pour rester au top.

Seules, elles savent ne pas pouvoir aller très loin. Les femmes scientifiques du consortium Higher Women n’hésitent donc pas à se serrer les coudes. A l’occasion de leur sixième rencontre annuelle, elles se sont réunies les 1er et 2 septembre derniers à Yaoundé. Thème des assises ouvertes en présence du Pr. Marie-Thérèse Abena Ondoa, ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille : « Femmes scientifiques à l’ère post-Covid-19 : Reconstruire mieux et avancer ». Pendant deux jours, ces chercheuses ont passé en revue les fondamentaux de la recherche et les moyens d’obtenir des résultats probants. Pour le Pr. Rose Leke, présidente de Higher Women, c’est une occasion de mettre en relation les seniors avec des cadettes afin qu’elles sachent affronter les challenges de la recherche scientifique.

Le Dr Sara Eyangoh, directeur scientifique au Centre Pasteur du Cameroun et membre du consortium, relève d’ailleurs que les principaux défis sous l’ère Covid-19 ont consisté à se réadapter. « Cela a été pour certaines qui travaillaient sur différentes pathologies d’intégrer Covid-19 pour ne pas abandonner. On a vu que le réseautage permet de saisir les différentes opportunités qui pourraient se présenter. Nous avons surtout appris à mieux utiliser Internet », a-t-elle dit.

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