Cantine, toilettes… la rentrée en santé

De nombreuses mesures prises par des dirigeants d’établissement pour réduire au minimum les risques de maladies.

En ce début d’année scolaire, le concept « Clean School » est le canevas de la politique sanitaire du lycée bilingue de Bobongo Petit Paris dans l’arrondissement de Douala III. Surtout que cette reprise des cours se fait dans un contexte marqué par la résurgence de cas de choléra. C’est ce qui justifie la batterie de mesures mises en place par le proviseur, André Marie Tchoumi, selon les instructions de sa hiérarchie. Des instructions auxquelles tous les chefs d’établissement de la ville devaient se conformer.
Ainsi, çà et là, peu avant le début des cours, les établissements ont désinfectés, et les fosses septiques vidangées. Des robinets ont été installés là où le besoin se présentait, pour faciliter le lavage des mains des élèves. Côté infirmerie, des dispositions ont été prises aussi. « Nous sommes prêts pour cette année. Nous disposons d’une boîte à pharmacie, de tests Covid-19, d’un tensiomètre, d’un lit d’observation etc. », indique Judith Edwige Kengne, infirmière dans un lycée de la place.
Côté cantines, les opérateurs doivent montrer patte blanche du point de vue sanitaire. Ils sont préalablement soumis à une série d’examens (tuberculose, hépatite B…). Mme Gadjeu, vendeuse d’aliments depuis six ans dans un établissement à Douala III, dit se conformer avec assiduité à ces mesures. « La première des choses, c’est de se laver correctement les mains avant d’apprêter la nourriture que nous vendons aux élèves. Ensuite, il faut s’assurer que cette nourriture est saine », affirme-t-elle.
Dans certains établissements visités par CT, les étals de commercialisation ont été carrelés. Les vendeuses m&ec...

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