Libération de 46 militaires ivoiriens : Bamako exige une contrepartie

Le gouvernement malien réclame aux autorités ivoiriennes l’extradition préalable des personnalités politiques maliennes exilées en Côte d’Ivoire.

L’affaire des 46 militaires ivoiriens incarcérés depuis le 10 juillet dernier, à Bamako au Mali, pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », a enregistré un nouvel épisode vendredi. Au sortir d’une audience avec le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, le président de transition a clairement posé ses conditions en vue de la libération de ces soldats. Au « moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses soldats, elle continue de servir d’asile politique pour certaines personnalités maliennes faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice », a souligné le colonel Assimi Goïta. « Ces mêmes personnalités bénéficient de la protection de la Côte d’Ivoire pour déstabiliser le Mali. D’où la nécessité d’une solution durable à l’opposé d’une solution à sens unique qui consisterait à accéder à la demande ivoirienne sans contrepartie pour le Mali », a-t-il poursuivi.
Parmi les personnalités visées par le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), la junte militaire aux commandes à Bamako, figurent Karim Keïta, fils de l'ancien président Ibrahim Boubacar Keïta renversé le 18 août 2020, Boubou Cissé, ancien Premier ministre, et Tiéman Hubert Coulibaly, ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères. Du côté d’Abidjan, aucune réaction officielle sur cette déclaration pour le moment. Mais, des sources proches du président Alassane Ouattara accusent le Mali de vouloir faire payer ...

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