Entrée Bepanda : l’épouse préfère aller en concubinage

Un abandon sans préavis. Ainsi peut-on qualifier ce qui est arrivé à Edouard K., ferrailleur de 54 ans habitant « Entrée Bepanda ». Epoux d’Emilia depuis neuf ans, après plusieurs années d’union non officielle, il s’est retrouvé sans femme il y a environ un mois. Un matin, sans rien dire, la dame a quitté la maison, pour ne plus y revenir. Le jour suivant, alors que le mari se demande où son épouse, injoignable au téléphone, a pu passer la nuit, Rosalie, leur fille de 22 ans, déclare partir pour un voyage. Edouard K. apprendra plus tard que ce n’était pas fortuit.
A la maison, le ferrailleur n’est plus qu’avec son neveu étudiant – ses deux autres enfants vivent à Yaoundé, chez son frère aîné. Les jours passent et l’inquiétude s’épaissit. Le numéro d’Emilia ne sonne toujours pas. Et quand Edouard K. appelle sa fille, elle dit ne rien savoir. Mercredi dernier, le mari a enfin une piste. Quelqu’un lui a glissé que son épouse est installée dans un immeuble au Camp Yabassi. Au 2e étage. Et qu’au même niveau, dans un appartement voisin, vit sa fille. Précision : chacune d’elles est en couple.
Le lendemain, accompagné d’un cousin, Edouard retrouve les lieux, fort de ses renseignements. « Sa femme l’a vu quand il montait, et peut-être que lui-même l’a vue. Toujours est-il qu’elle s’est précipitée dans la chambre », confie une source proche de l’affaire. Arrivés sur le palier, Edouard et son cousin trouvent la porte entrouverte. Ils entrent. L’appartement est chic, climatisé et joliment meublé. Sur les murs, des photos d’Emilia, dont une sur laquelle elle pose avec un autre homme. Edouard hurle le prénom de son épouse à plusieurs reprises. Seul l’écho de sa propre voix lui répond.
Les deux hommes ressortent et se dirigent vers un autre appartement, au fond du couloir. Edouard toque, le duo entre. Rosalie est au salon, dans un espace tout aussi classe qu...