Culture du champignon : la production locale s’intensifie

Avec l’appui de l’Etat, de plus en plus de producteurs s’impliquent dans la myciculture, avec comme impact, l’accroissement des rendements et des intervenants dans la filière.

Le champignon comestible est une culture de niche qui présente de nombreuses vertus, qui lui permettent à ce titre d’être classé parmi les nutraceutiques (aliment médicinal). La production encore assez timide il y a quelques années, connait une nette amélioration, notamment au niveau de l’accompagnement de l’Etat, de la structuration de la filière et des quantités produites. Parmi les structures d’encadrement mises en place par l’Etat pour améliorer les conditions de vie des populations, le Programme d’appui au développement de la filière champignons (Padfc). Il se positionne en acteur majeur dans le renforcement de la sécurité alimentaire. En 2019, la myciculture a généré 41,3 tonnes de champignons frais. Ce qui représente 25% de la quantité de champignons importés, d’après les données statistiques de la douane camerounaise en 2019. Selon la coordinatrice de ce programme, Laure Yossa, il est donc question de combler le gap en accroissant la production à 90 tonnes comestibles par an, par des appuis et l’encadrement des différents acteurs de la filière.
Les champignons peuvent se cultiver sur toute l’étendue du territoire où les conditions climatiques peuvent être maîtrisées et même hors sol. On dénombre plus de 2000 espèces comestibles de par le monde réparties dans plus de 200 genres. Mais seules les variétés pleurote, ganderme et auriculaire sont actuellement domestiquées au Cameroun.
Malgré le fort potentiel du Cameroun, des difficultés demeurent, comme la disponibilité de la semence et des différents équipements et matériels de production. A savoir, les ...

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