Interview : « il faut faire connaître la myciculture »

Laure Yossa, Coordinatrice du Programme d’appui au développement de la filière champignon.

Comment améliorer les variétés produites et rendre les champignons camerounais plus compétitifs ?
Pour le moment, les chercheurs camerounais ne se sont pas encore penchés sur le sujet car jusqu’ici, ces variétés sont importées. Mais avec l’aide et le concours d’imminents chercheurs, de nouvelles variétés peuvent être développées et ainsi contribuer à apporter une touche  « Made in Cameroon » à la filière. Cependant, sur les 2000 variétés existantes, 200 variétés sont actuellement domestiquées au Cameroun. Parmi ces variétés, les Pleurotus Oestratus 969, 2181 et 2191 sont très appréciés.

Que faire pour garantir une bonne structuration de la filière et encadrer les initiatives de production de champignons qui se multiplient ?
Cela est faisable à travers la création de plateformes pour la mise en réseau des différents acteurs de la filière. On peut aussi les aider à se regrouper en Gics et coopératives, afin non seulement d’avoir une bonne lisibilité de leurs activités, mais aussi de pouvoir mieux les accompagner et les aider à obtenir d’éventuels financements et appuis techniques.

Quelles stratégies développer pour améliorer la qualité et l’attrait de la production locale ?
Il y a le renforcement de capacités des acteurs. Notamment ceux qui exercent dans la transformation et la conservation des champignons, pour qu’ils puissent être outillés non seulement sur les normes et règlementations en vigueur, mais aussi sur les différentes techniques post-récoltes.

Plusieurs dérivés existent mais, est-ce que la demande suit ?
Nous pensons que la demande suit effectivement. Mais, la grosse difficulté réside ...

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