Le Mozambique palpe les fruits du dialogue. Le gouvernement et la Résistance nationale du Mozambique (RENAMO), le principal parti d’opposition, ont signé mercrediun premier accord relatif au partage du pouvoir au niveau régional dans le cadre des négociations de paix qui se tiennent dans la capitale, Maputo. En acceptant de signer cet accord sous la direction du président de la Républicaine mozambicaine, Filipe Nyusi, le gouvernement accède à une revendication de l’ancienne rébellion qui contestait le résultat des élections présidentielle et législatives d’octobre 2014, élections remportées par le Front de libération du Mozambique (FRELIMO), le parti au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1975. Estimant avoir remporté les élections dans 6 des 11 provinces mozambicaines, la RENAMO demandait à être « réhabilitée dans ses droits ».
Les deux parties ont conçu un paquet législatif comprenant une révision constitutionnelle permettant une plus grande décentralisation. Ce paquet législatif sera soumis à l’Assemblée nationale en novembre prochain. Entre-temps, des gouverneurs de provinces issus de la RENAMO seront provisoirement nommés.
Plus qu’un accord ordinaire, le gouvernement et la RENAMO ont, en réalité, opté pour la paix des braves grâce à la médiation de l’Eglise catholique qui, redoutant la reprise des combats,...
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