Urologie : un souffle nouveau

Le tout premier congrès de la Société camerounaise d’urologie, ouvert mercredi dernier à Yaoundé vise à conduire la spécialité vers des pratiques de pointe.

Venus des Etats-Unis, de France, Tunisie, Gabon et de bien d’autres pays africains, de nombreux urologues sont à Yaoundé. Ils participent au premier congrès de la Société camerounaise d’urologie (SCUR), depuis mercredi dernier. Après le volet social qui a donné lieu à une campagne de chirurgie pré-congrès à moindre coût dans certaines formations sanitaires de la ville, les conférences scientifiques ont démarré mercredi matin à l’Hôtel Mont Febe de Yaoundé. Conférences tournant autour du thème : « Etat des lieux de l’urologie au Cameroun à l’ère de l’innovation technologique. »
En ouvrant ces assises au nom du ministre de la Santé publique empêché, le Pr. Louis Richard Ndjock, Secrétariat général a fait savoir que « l’occasion est d’un intérêt notoire tant sur le plan scientifique que social. L’urologie au Cameroun fait face à plusieurs défis. Notamment le défi technologique de la chirurgie mini-invasive, dans un contexte où les maladies tropicales et métaboliques sévissent. Par ailleurs, le nombre d’urologues est insuffisant pour répondre à la demande. Le peu disponible est inégalement réparti sur l’ensemble du territoire. En plus, les limites du plateau technique ne permettent pas de varier l’offre de soins aux patients. » A en croire le Sg du Minsanté, il est de l’intérêt de la communauté scientifique, agissant dans le domaine de l’urologie, de marquer un temps d’arrêt pour réfléchir aux meilleurs moyens de répondre aux difficultés rencontrées dans le déploiement de cette spécialité médicale. Il est également plus qu’urgent que les praticiens apprennent à se connaître et échangent leurs expérie...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie