Congrès international de chirurgie endoscopique en gynécologie: Des travaux pratiques d’abord

Le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) a abrité ces exercices hier

«Comment développer la chirurgie endoscopique dans tous les pays africains ? » C’est le fil d’Ariane du 2e Congrès international de chirurgie endoscopique en gynécologie ouvert ce lundi, 26 septembre à Yaoundé. Et pour répondre à la question qui se pose avec acuité, quoi de plus indiqué que la formation ? Avant l’ouverture solennelle de ces assises placées sous le haut patronage du chef de l’Etat, Paul Biya, étudiants en médecine, internes, gynécologues, infirmiers et autres auxiliaires de santé ont saisi l’opportunité de toucher du doigt, au sens propre, les réalités de la technique révolutionnaire. Ainsi donc, la journée de lundi a été entièrement consacrée aux exercices pratiques : découverte et familiarisation avec des instruments de pointe, démonstrations chirurgicales… A la manœuvre, des sommités scientifiques d’ici et d’ailleurs. Notamment, les professeurs Günter Noé (Allemagne), Bruno Van Herendael (Belgique), Victor Gomel (Canada)Massimo Candiani (Italie), Antoine Watrelot (France), Andreas Chrysostomou (Afrique du Sud), Mohamed Achour (Maroc), Jean Marie Kasia qu’on ne présente plus. Et aussi Zaki Sleiman des laboratoires Storz venu présenter le Bigatti Shaver, dernière avancée technologique permettant d’aspirer les myomes au cours d’opérations à ventre fermé. C’est donc tout naturellement que le Chracerh a toutes les allures d’une ruche en éveil ce lundi. Dans la salle des travaux pratiques de l’hôpital, des apprenants s’exercent sur des simulateurs, pour apprendre à opérer, sous les regards vigilants des encadreurs chevronnés ne laissant rien passer. Il y a là, entre autres, le Pr. Van Herendael qui s’amuse à pousser de petits cris à chaque fois que le geste d’un apprenant est mal posé. A quelques pas de là, à l’amphithéâtre Maurice Antoine Bruhat, de nombreux étudiants et des professionnels de la santé ont pris leurs quartiers. Ils suivent attentivement les opérations chirurgicales effectuées un étage au-dessus et retransmises en direct sur de grands écrans, accompagnées des commentaires des spécialistes. Des malades aux cas spécifiques ont ét...

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