Universités : plus de 150 000 nouveaux étudiants attendus
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 03 oct. 2022 10:49
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La réunion préparatoire à la reprise des cours présidée vendredi dernier à Yaoundé par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ndongo.
Demain, 4 octobre 2022, les étudiants renouent avec les amphithéâtres sur l’ensemble du triangle national. Pour s’assurer que toutes les dispositions ont été prises par les recteurs et les Vice-Chancellors pour un démarrage effectif des cours, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), s’est entretenu avec les différents responsables vendredi dernier, au Centre national de supervision du réseau interuniversitaire du Cameroun à Yaoundé. Le Pr. Jacques Fame Ndongo avait à ses côtés pour la circonstance, les responsables d’universités d’Etat et d’Instituts privés de l’enseignement supérieur (IPES), le coordonnateur de l’Université inter-Etats, Cameroun-Congo, les représentants des ministères partenaires, etc.
Avant les travaux à huis clos, le Minesup a indiqué que comme les années précédentes, les universités d’Etat et les IPES vont faire face à une massification exponentielle des effectifs. Pas moins de 150 000 nouveaux étudiants sont attendus. Les nouvelles universités : Bertoua, Ebolowa et Garoua seront sur la ligne de départ. Les défis infrastructurels, budgétaires et autres sont à relever. « Le gouvernement est conscient de ses difficultés et s’emploie à les résoudre à la limite des moyens disponibles », a précisé le ministre d’Etat. Quoi qu’il en soit, l’année académique 2022-2023, comme les précédentes, tourne autour du tryptique « Assurance-qualité, professionnalisation et numérisation des enseignements, Employabilité des diplômés », prescrit par le président de la République. 573 nouveaux enseignants recrutés seront mis en service dans le cadre de la troisième phase du recrutement spécial décidé par le chef de l’Etat. D’après le Pr. Jacques Fame Ndongo, l’entrée en fonction des nouveaux établissements survient dans un contexte de pénurie d’enseignants. « Je préconise une judicieuse mutualisation des compétences disponibles », a-t-il relevé. D’autre part, il n’y aura pas qu...
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