Blanchiment des capitaux : le Grand Nord ne veut pas de l’argent sale

Un séminaire de sensibilisation de lutte contre ce fléau s’est tenu cette semaine à Garoua. Le financement du terrorisme était également en ligne de mire.

L’argent sale circule. C’est le constat fait par le ministère des Finances (Minfi) et l’Agence nationale d’investigation financière (Anif).  Du  4 au 5 octobre 2022 à Garoua, le Minfi a organisé un séminaire de sensibilisation des magistrats et des autorités d’enquêtes sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.  Outre les magistrats et les officiers de police judiciaire (Opj) exerçant dans la région du Nord, la formation cible également leurs collègues de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord. La session de formation a été ouverte par le gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i, représentant du Minfi.  C’était en présence de Clément Ndongo Mbenty, procureur général près la Cour d’appel du Nord, représentant du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux. 
Le blanchiment des capitaux fait du mal à l’activité économique. Pour corriger les lacunes décelées dans le dispositif de lutte contre ce fléeau, le ministère des Finances a initié un programme de formation des magistrats et Opj. Garoua constitue la quatrième étape de cette activité à laquelle le Minfi attache du prix, a expliqué Jean Abate Edi’i. Au terme de l’évaluation des risques faite par l’Anif et d’autres institutions de lutte spécialisées, notamment le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) et le Groupe d’action financière (Gafi), il ressort que le Cameroun accuse un retard dans ce domaine. A date, aucune décision de justice en lien avec  le blanchiment des capitaux n’a encore été rendue. Il y a un faible taux de poursuite, constatent les struct...

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