Epanouissement des filles : le leadership passe par l’éducation

Une salle comble d’élèves du primaire et du secondaire de la localité d'Esse dans le département de la Mefou-et-Afamba, région du Centre, hier. Entretenus par des acteurs clés de la lutte pour les droits de la fille autour d’une causerie éducative sur le thème : « La fille et le leadership ». C’était dans le cadre de la commémoration de la 11e édition de la Journée internationale de la fille (Jifi) organisée par Plan International en partenariat avec le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff). Sans langue de bois, ces jeunes sans distinction de genre ont soulevé les maux qui minent la fille de leur localité en particulier et du Cameroun, en général. Déperdition scolaire, grossesses précoces, appât du gain facile et le manque d’encadrement parental sont des problèmes qui ont été énoncés comme étant des freins pour l’éducation et l’épanouissement de la fille camerounaise.  Des échanges francs qui ont donc abouti à quelques esquisses de solutions à cette rencontre placée sous le thème : « Notre temps est venu : nos droits, notre futur ». 
Des différentes prises de paroles, l'on a noté la nécessité d'embrasser les métiers techniques. Fortement encouragés également, le choix de l’enseignement technique et amener les filles dans un futur proche à être des femmes travailleuses et ambitieuses. Pour y arriver, bien évidemment, il leur a été demandé de rêver grand pour leur avenir et à s’engager pour être des leaders en étant des exemples pour leur communauté. « La jeune fille est encore victime de discrimination de toutes sortes. Elles sont victimes notamment de mariages précoces et sont considérées comme inférieures aux garçons. Tous ces obstacles doivent être levés », a martelé Maïpa Koukreo, inspecteur numéro 2 au Minproff, représentant du ministre.
Selon Johnson Bien-aimé, dir...