« Nous voulons valoriser nos plantes qui ont des effets sur le cerveau ».

Pr Ngo Bum Elisabeth, doyen de la faculté des sciences et de l’université de Maroua, par ailleurs présidente de la Camane.

Quel est le problème que vous voulez résoudre en mettant sur pied le Cameroon Association for neurosciences(Camane) ?
C’est d’abord la valorisation du chercheur camerounais en science fondamentale précisément. C’est ce que nous voulons essayer de résoudre, notamment dans le domaine du cerveau. Nous voulons permettre aux gens de savoir comment, fonctionne le cerveau parce qu’ils peuvent être responsables de leur cerveau qui instruit le fonctionnement du corps. Donc, s’ils savent comment leur cerveau fonctionne, ils vont savoir comment fonctionne leur corps et ils seront en santé. C’est vraiment pour la santé des êtres humaines que nous sommes là. Nous travaillons sur les maladies du cerveau, et nous évaluons les effets des plantes, nous voulons valoriser en plus de valoriser les chercheurs et plus valoriser la recherche. Nous voulons valoriser nos plantes qui ont des effets sur le cerveau.  Aujourd’hui, cette initiative nous a permis de trouver des plantes qui ont des effets contre l’Alzheimer, l’épilepsie, le parkinson, l’anxiété, et bien d’autres. Nous voulons montrer à nos jeunes que nous sommes capables.  Nous n’avons pas besoins de s’expatrier, pour aller faire des recherches et avoir des résultats.  Nous avons des résultats valables ici chez nous. Elle vise également à susciter des vocations chez les plus jeunes, à s’intéresser à l’étude des mécanismes du cerveau, depuis l’étape de la maternelle. Nous voulons au niveau de bas âge susciter une vocation, une envie à ces jeunes à s’intéresser aux problèmes du cerveau. Aujourd’hui, le programme est en relation avec les institutions primaires et secondaires qui développe des activités concepts pour la sensibilisation des enfants sur les maladies ou pathologies infectieuses ou pas pouvant affecter le système nerveux. Il s’occupe de l’orientation des jeunes dans le choix des filières biomédicales pour le recherche sur ces maladies et la vulgarisation des études dans les domaines des neurosciences. Les activités principales étant, sensibilisation du jeune élève et la jeune fille sur les sciences comme choix d’études, sensibilisation sur la santé du cerveau. C’est aussi un programme en relation avec les institutions médicales et universitaires qui développe des concepts sur l’orientation dans le choix de la recherche sur le système nerveux, avoir des données épidémiologiques et favoriser la collaboration entre les systèmes cliniques et basique sur la sensibilisation, la promotion et la recherche sur les maladies du système nerveux.  A ce niveau, nos activités consistent à la recherche dans les neurosciences, la campagne de sensibilisation sur la filière scientifique neuroscience, la coopération entre la recherche clinique et fondamentale en neurosciences. 

Aujourd’hui, quels sont les faits d’arme du Cameroon Association for neurosciences ? 
Cette association existe depuis 2013. A ce jour, nous essayons de pourvoir et assister à l’éducation et à la vulgarisation des informations relatives à la recherche sur le système nerveux par les moyens disponibles. Nous faisons aussi promouvoir la sensibilisation, des séminaires et des colloques de formation nationale, les collaborations internationales et les inter-échanges des informations scientifiques sur les recherches appliquées au système nerveux dans le monde. On est un groupe qui faisons la recherche ensemble et je me rends compte que le groupe augmente en qualité de personne. Nos discussions sont véritables parce que nous recherchons une meilleure compréhension de l’activité du cerveau. La conférence, avec une soixantaine de membres, avec des universitaires, des chercheurs du ministère de la recherche, les médecins, les étudiantes de toutes les universités du Cameroun. Notre association fait partir du grand groupe de l’Afrique, à savoir, the society of neuroscience (SONA). Nous avons réalisé des centaines de publications pour faire évoluer la science, dans les journaux à un comité de lecture de haut niveau.

Au niveau local, comment intervenez-vous aux études précliniques, notamment dans le processus de la fabrication des médicaments ? 
Ce que nous faisons, on prend les plantes médicinales, on le prépare comme le tradipraticien le recommande et on essaie sur des modèles expérimentaux, des maladies cibles, chez les animaux, à savoir les souris, les rats. Si on veut soigner l’épilepsie, on va prendre des souris ch...

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