France-Mali : passe d’armes au Conseil de sécurité

Un échange au vitriol a opposé mardi dernier les représentants des deux pays au siège de l’Organisation des Nations unies.

Il y avait de l’électricité dans l’air mardi dernier au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU). La réunion consacrée à la France et au Mali s’est déroulée dans une ambiance particulièrement tendue. En froid depuis quelques années déjà, les deux parties se sont une fois de plus affrontées au cours de cette rencontre. Dans sa déclaration, le ministre malien des Affaires étrangères a réitéré les accusations de son pays contre la France. Selon lui, cette dernière aurait violé son espace aérien et livré des armes à des combattants islamistes. Abdoulaye Diop s'est dit surpris que le rapport du Secrétaire général « ait passé sous silence » la saisine du Conseil de sécurité par le Mali le 15 août dernier pour « des tentatives de déstabilisation et des violations répétées de l'espace aérien du Mali par les forces françaises ». Pour le ministre malien, ce sont « des actes d'agression d'une extrême gravité ». Avant d’affirmer que « le gouvernement malien se réserve le droit de se défendre si la France continue de porter atteinte à la souveraineté, l'intégrité territoriale et la sécurité nationale de notre pays. Il faut qu'une réunion spécifique du Conseil de sécurité soit organisée, afin de nous permettre de présenter les preuves des actes d'espionnage et de déstabilisation menés par la France », a-t-il plaidé. 
De son côté, la France par la voix de son ambassadeur à l’ONU a nié en bloc ces accusations qu’elle qualifie de « diffamatoires ». Nicolas de Rivière qui s’est insurgé contre cette sortie des autorités de Bamako a plutôt soutenu l’intervention de la France au Mali. Arguant que son pays n’a jamais violé l’espace malien. Le représentant de la France à l’ONU a mis en garde Bamako sur les conséquences qui d&eacut...

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