« Nous devons améliorer la production »

Yves Bertrand Ndzana, préfet du département du Moungo.

Pourquoi cette tournée auprès des acteurs du secteur agricole et agro-industriels ?
Le Moungo bien connu comme un département agricole, parce que nous avons des terres fertiles et une force de production. Nous voulons suivre la politique du président Paul Biya, qui voudrait faire de notre agriculture une agriculture de deuxième génération. Nous devons donc améliorer la production et entrer dans la modernité avec la transformation. A travers l’association « Terroirs du Moungo » créée récemment, nous voulons mobiliser toutes les énergies, tous les producteurs à suivre cette politique initiée par le chef de l’Etat, pour avoir une agriculture qui non seulement relève le défi de l’autosuffisance alimentaire, mais davantage est compétitive à travers la transformation. Et dans le Moungo, il y a des produits d’exception, parce que le sol du Moungo est un sol unique, permettant d’avoir des produits comme le poivre de Penja, le café du mont Nlonako ou encore les ananas de Loum. En tant qu’autorité administrative, nous avons le devoir de faire une animation économique pour encourager nos populations à suivre le train de l’émergence à travers l’agriculture. Il est question de nous arrimer aux défis de la transformation et rendre nos produits compétitifs.

Vous êtes engagé sur des partenariats avec les acteurs locaux et internationaux. Sur quoi vont reposer ces partenariats ?
Si nous nous refermons sur nous-mêmes, nous ne serons pas connus. Nous devons faire en sorte que ce que nous réalisons ici de beau et de grand soit ouvert au monde. Pour cela, nous avons besoin d’un regard critique d’observateurs. Nous avons besoin des gens capables de nous apporter l’expertise dont nous ne disposons pas. C’est dans ces échanges que nous pouvons obtenir de meilleurs résultats. Notre pays a encore des efforts à fournir dans bien des domaines, notamment dans le domaine agricole. C’est le moment, avec la décentralisation, d’ouvrir nos communes, nos groupes de producteurs, à d’autres expériences. A travers cela, nous pouvons nous améliorer.

Vous avez actuellement dans vos murs un certain nombre de profils. Notamment ceux du secteur agro-industriel. Vos attentes vis-à-vis d’eux ?
Nous sommes heureux d’avoir accueilli ces associations venues de l’étranger. Nous avons accueilli une association d’agriculteurs et d’éleveurs qui vient ...

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