Protection de l’environnement : mobilisation des ressources

Le ministre des Finances a présidé hier à Yaoundé, l’atelier de sensibilisation sur cette niche susceptible d’aider l’Etat à mobiliser plus de ressources pour son budget.

La finance climatique, entendue comme l’ensemble des ressources pécuniaires mobilisées pour financer les actions d’atténuation des effets des changements climatiques, était au centre d’un atelier organisé hier à Yaoundé. En tant que pays phare du Bassin du Congo, l’une des plus importantes réserves forestières dans le monde, le Cameroun ne profite pas encore des financements logés dans les différents guichets de la Banque mondiale et d’autres organisations des Nations unies. On parle de plusieurs centaines de milliards de F que le pays pourrait lever, afin de financer son budget. 
D’où la tenue de l’atelier d’hier présidé par le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, en présence de nombreux membres du gouvernement. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser tous les acteurs sur les enjeux de cette question et d’arrêter un chronogramme d’activités afin d’assurer l’accès du Cameroun à la finance climatique dès 2023. Concrètement, il s'agira « de faire l'état des lieux, d'interroger la situation à date et de proposer des palliatifs ou des thérapies pour endiguer les carences et autres manquements constatés dans le processus d'adhésion de notre pays au marché de carbone », a expliqué le Minfi. S’agissant du carbone, la maîtrise du stock séquestré par le Cameroun constitue la condition sine qua non pour mobiliser les ressources disponibles. A ce titre, Louis Paul Motaze a souligné que le bilan carbone du Cameroun avait déjà été élaboré par l’Observatoire national sur les changements climatiques, dans deux des cinq zones agro-écologiques du pays. Aussi, a-t-il ajouté que les ressources supplémentaires sont en train d&rsquo...

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